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À propos du travail de Ma Ani

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Ma Ani (Annie Paulhus Gosselin), artiste visuelle multidisciplinaire, est née à Saint-Hyacinthe (QC) au sein d’une famille d’entrepreneurs. Autodidacte à ses débuts, elle a ensuite approfondi sa pratique à l’UQAT, puis à l’Université de Sherbrooke où elle a obtenu son diplôme en arts visuels en 2020. 


Issue du milieu de l’art-thérapie et de la littérature, elle fait une entrée remarquée sur la scène artistique en 2017 avec une première exposition solo à L’Écart (Rouyn-Noranda), un an seulement après avoir touché à la peinture pour la première fois. Depuis, son travail a été présenté à travers le Québec et à l’international, notamment dans quatre foires majeures à Londres, New York et Seattle.


Sa méthode signature, qu’elle nomme Flou géométrique, repose sur une approche figurative de type hard edge exécutée avec une rigueur quasi obsessionnelle. Une œuvre comporte entre 80 et 120 couleurs acryliques peintes en à-plat, et réparties dans d’innombrables zones délimitées au ruban-cache. La minutie extrême qu’exige ce processus fait que chaque création nécessite des centaines d’heures de réalisation. Le résultat est un paradoxe visuel : une surface parfaitement contrôlée qui produit une image émotionnellement floue, souvent déroutante. 


Ma Ani emploie une technique picturale audacieuse et facettée qui mêle abstraction et figuration. L’artiste utilise l’acrylique pour construire des aplats de couleur marqués, définis par des transitions angulaires et nettes plutôt que par des dégradés doux. Cette approche en mosaïque a pour effet d’aplatir la profondeur et de mettre l’accent sur la surface — un choix stylistique qui fait vibrer chaque section de la toile de manière autonome, tout en participant à un ensemble cohérent.


Diagnostiquée autiste asperger, Ma Ani considère la peinture comme un outil à la fois d’affirmation et de régulation émotionnelle. Le silence lui étant insupportable : elle crée tout en écoutant plus de 100 livres audios par année — biographies de Zweig, textes de médecine légale, essais politiques, romans noirs. Ces histoires résonnent dans ses toiles, y laissant une empreinte tangible.


Depuis 2020, sa carrière prend un tournant commercial marqué : 76 œuvres vendues, une présence croissante en galerie, et une valorisation constante de ses toiles. Des pièces de sa série The Dress ont été sélectionnées par les commissaires du gouvernement du Québec à Londres et mises en valeur par la direction de l’Affordable Art Fair à New York.


Ma Ani a été représentée par des galeries au Québec et à Toronto, et travaille à temps plein dans son atelier de Knowlton

2025

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